Tuesday, February 19, 2008

La lâcheté française


Le premier adjectif qui me vient à l'esprit quand je pense à la France, c'est la lâcheté. Les français sont des planqués et des lâches, à commencer par Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Deux individus qui ont planté un couteau dans le dos aux américains, nos alliés d'hier. En 2003, Jacques Chirac, président de la République, s'oppose à la guerre en Irak, et place la France en principal opposant des Etats-Unis.


L'Amérique de Georges W Bush avait besoin de nous, nous lui avons fermé la porte au nez, avec un ministre aux affaires étrangères (De Villepin) qui oppose son véto au conseil de sécurité de l'ONU. A part quelques courageux comme Bernard Kouchner ou André Glucksman, personne en France n'osera s'attaquer à cette opposition française.


Ce qui prouve à quel point nous sommes des lâches, c'est que nous n'avons pas pris la peine de les écouter, de leur accorder l'attention qu'ils méritaient. Nous n'avons même pas eu l'intelligence de nous questionner sur les raisons de cette guerre, et de façon plus générale sur les raisons qu'ont les Etats-Unis de se lancer dans une guerre. Ils se battent pour la liberté et la démocratie, contre toutes les dictatures.


Un certain 6 juin 1944, baptisé D-Day, on était bien contents qu'ils soient venus nous libérer des troupes allemandes. Pendant la guerre froide, ils ont lutté et vaincu contre une dictature qui a ravagé les pays de l'Est : le communisme. Aujourd'hui encore, ils se battent contre une dictature meurtrière, celle des fous de Dieu (surtout fous de pouvoir et de sang), qui menace la liberté et la démocratie dans notre 21ème siècle.


Et c'est être un lâche de la pire espèce que de renoncer à se battre contre ceux qui veulent imposer leur dictature dans le monde par la violence et la mort. La France s'est opposée à la guerre, mais n'a jamais su proposer la moindre alternative.


Nous n'avons eu pour président pendant 12 ans qu'un guignol qui n'a rien fait d'autre de ces années à l'Elysée que siroter ses Corona dans son fauteuil et donner des leçons aux autres. Mais, non contents de s'opposer à la guerre, les français se réclament fièrement d'un mouvement qui s'apparente ni plus ni moins à du racisme : l'anti-américanisme ; s'affirmer comme étant "anti" tel ou tel peuple, c'est bel et bien....du racisme. Qu'on ose dire qu'on est "anti" Noirs ou "anti" Arabes, et l'on ne tarde pas à avoir le MRAP sur le dos. Par contre, personne n'appelle SOS Racisme quand on affirme qu'on est "anti" américain....


Le racisme ne s'appliquerait donc qu'aux gens de couleur et aux gens du Maghreb ? Mais ça, il ne faut pas le dire à un français, qui va vous répondre avec son arrogance habituelle que la France est le beau pays des droits de l'Homme, qui lutte contre le racime sous toutes ses formes. Un pays des droits de l'Homme même pas fichu de se battre pour défendre la Liberté et la Démocratie. Alors, en "bons" anti-américains, les français ont pour loisir préféré de considérer les Etas-Unis avec le pire des mépris, à grand coups de préjugés.


Tant pis s'ils n'ont jamais mis les pieds outre atlantique, ils savent bien sûr très bien de quoi ils parlent. Parmi leurs clichés favoris, les Etats-Unis seraient un pays d'obèses qui ne se gavent que de hamburgers dégoulinants et la France serait à l'inverse le pays de la finesse gastronomique. C'est sans doute pour cela que le taux d'enfants obèses en France est aussi préoccupant que celui des Etats-Unis...


On stigmatise les Etats-Unis comme le pays de la "malbouffe" simplement parce que les fast-foods ont été inventés là-bas. Ensuite, les anti-américains français dénigrent les Etats-Unis quant à leur politique pétrolière. Mais que d'hypocrisie ! Parce que nous n'avons pas besoin de pétrole, en France, dans notre vie quotidienne, peut-être ? On pourrait se passer de ce pétrole, dont notre accès est sécurisé par... les Etats-Unis ? Chômage, exclusion, pauvreté, tous les maux de la Terre sont attribués aux seuls Etats-Unis par les français.


C'est simplement oublier que nous avons exactement les mêmes problèmes, parfois dans des proportions pires (exemple du taux de chômage, qui avoisine les 8% en France, contre 4% et des poussières outre-atlantique). Mais les français ne se contentent que de donner la leçon aux autres, sans jamais balayer devant leur porte.Mais, là où cette lâcheté et cet anti-américanisme français deviennent écoeurants, c'est que pendant ce temps-là, chaque jour, des jeunes hommes américains se font tuer.


Pendant que l'on traite les Etats-Unis de tous les noms, qu'on les accable de tous les défauts de la terre après les avoir lâchement abandonné, des pères de famille américains vont risquer leur vie, loin de leur femme et leurs enfants, pour défendre notre liberté à tous, et nous permettre de continuer à vivre dans un monde libre. J'ai vu, sur la plage de Santa Monica à Los Angeles, un mémorial dédié à tous ces soldats morts pour la liberté.


J'ai vu sur cette plage des dizaines de croix plantées dans le sable, et des dizaines de cercueils recouverts du drapeau américain, pour rappeler que les Etats-Unis sont un pays en guerre. J'ai vu une petite fille de 5 ou 6 ans mettre un petit mot "I love U Dad" sur une croix blanche où était accrochée la photo de son papa mort au combat. Et en voyant cela, j'ai eu honte d'être française. Honte en pensant au peu de valeurs humaines qu'ont les jeunes français par rapport aux jeunes américains. Honte de penser que le seul souci pour un jeune français c'est de savoir qui va gagner la Star Ac', pendant qu'aux Etats-Unis ils prient tous les jours pour leur père ou leur frère au combat.


J'ai eu honte, devant ce mémorial, de me dire que la France "dégueule" sur les Etats-Unis, lui tourne le dos, mais sans jamais avoir eu un jour à se relever d'un 11 septembre : c'est tellement facile comme ça. Les français ne sont que des lâches égoïstes qui ne savent que se regarder le nombril. Pourvu qu'ils puissent avoir leurs RTT, partir en vacances toutes les cinq semaines, et regarder la Star Ac', bien installés dans leur fauteuil, le reste du monde ne les intéresse pas.

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